19 Juin Les lycéens internationaux racontent le confinement aveyronnais
Les élèves internationaux, scolarisés au sein du lycée Immaculée Conception à Espalion, ont eux aussi vécu le confinement. La plupart sont restés dans des familles aveyronnaises, d’autres sont rentrés dans leur pays d’origine. Ces lycéens des quatre coins du monde ont été marqués par le rythme soutenu de la continuité pédagogique et par le cadre d’une routine quotidienne suivie par leur famille d’accueil qui les a beaucoup aidés.
« On se réveillait à 7 heures avec mes sœurs de ma famille d’accueil puis on travaillait jusqu’à midi », raconte Jelly en classe de première, accueillie dans une famille espalionnaise. Un rythme similaire pour Sol, en classe de seconde, qui a vécu le confinement au sein d’une famille de Castelnau-de-Mandailles : « Nous commencions à travailler tous les matins à 9h30 jusqu’à midi avec une pause à 10h30. Si au début c’était difficile, au fil du temps je me suis adaptée à cette nouvelle routine ». Pour Alexander, retourné à Prague, la masse de devoirs à gérer ne fut pas aisée : « J’étais seul dans ma chambre pour travailler et pour me motiver», se souvient-il. Samuel, de retour en Espagne, a profité d’horaires plus flexibles : «Je me levais vers 10 heures et je faisais tout de suite mes devoirs pour avoir du temps libre l’après-midi », explique-t-il.
Les élèves internationaux sont restés travailleurs rédigeant leurs devoirs dans la langue de Molière, si belle mais aussi si complexe pour des jeunes non francophones. Tous ont été ravis de reprendre le lycée : « A la fin du confinement, quand j’ai vu de la lumière au bout du tunnel, j’ai été ravi car je pouvais revoir mes amis du lycée », confie Miguel en seconde. Mêmes retrouvailles pour Rio, accueillie dans une famille de Laguiole pour qui les amies « manquaient beaucoup ». Pour Ben, scolarisé en première, les cours en présentiel ont été une très bonne nouvelle : « je pose généralement beaucoup de questions pendant le cours et c’est beaucoup mieux quand le professeur est en face de nous ». Cette période de confinement fut tout de même positive pour eux car ils ont resserré les liens avec leur famille aveyronnaise : « On avait plus de temps à partager ensemble », déclare, un grand sourire aux lèvres, Jelly.